Le planeur

Pour son pot de départ, les collègues de G lui ont offert une Wonderbox pour tester une activité sportive de son choix. Nous avons été sages et avons opté pour le planeur. Pour se faire, nous avons sillonné les routes vallonnées du Gers vers une petite base. Là, nous avons été pris en charge par un des pilotes qui nous a montré le fonctionnement de l’appareil.

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  • L’anémomètre est le cadran en bas à gauche, il indique la vitesse dans l’air. Dans le club, les planeurs volent autour de 80-100km/h.
  • Le cadran en bas à droite est l’altimètre.
  • La bille (bulle d’air) dans le cadran « winter » permet de savoir si l’appareil vole droit.
  • Le manche devant permet de modifier l’angle de descente du planeur, plus on baisse le manche plus l’appareil « piquera » vers le sol en emmagasinant de l’énergie (vitesse).
  • La manette jaune permet de larguer le câble qui relie le planeur à l’avion qui le remorque.
  • Sont également présents : un variomètre, une radio, un horizon artificiel, un parachute en cas d’urgence (on n’a jamais eu besoin de les utiliser m’a rassuré le pilote que je questionnais), un indicateur de la présence d’autres planeurs et avions autour de l’appareil et enfin une ficelle rouge en laine, collée sur la vitre, afin de vérifier que l’appareil ne dérape pas sur un côté lors du vol (symétrie de vol).

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Nous avons rejoint des planeurs biplaces. L’un avait une envergure de 18m et volait déjà depuis 40 ans! Le pilote s’est placé à l’arrière après avoir lesté l’avant car j’étais trop légère, le nez de l’appareil doit en effet se diriger vers le sol une fois dans les airs. Sur l’herbe, le planeur est tracté par un avion à hélices. Nous avons pris de la vitesse au sol, en rebondissant sur le terrain. C’est impressionnant car on est vraiment installé très bas dans le planeur, presque allongé sur le dos, on voit l’herbe défiler autour de plus en plus vite. Le planeur a commencé à quitter le sol avant l’avion, puis tous les deux ce sont élancés vers le ciel.

Le câble a été largué à 1000 mètres environ. Chacun dans son planeur respectif a eu l’autorisation de tirer sur la manette jaune. G a également pu piloter un peu.

A partir du moment où il s’est détaché, le planeur descend, l’enjeu est donc de lui trouver des courants ascendants afin de lui permettre de rester le plus longtemps possible dans les airs. Pour cela, nous avons cherché du regard la formation de petits nuages, des cumulus surtout, indicateurs de présence d’air chaud en élévation. Les oiseaux sont aussi des indices intéressant, les buses indiquent par leur vol en sur place les zones avec de l’air chaud qui remonte.

Une fois le courant ascendant repéré, le planeur fait des spirales dans la zone pour limiter la descente, voir s’élever un peu. A force de tourner, on peut avoir un peu mal au cœur. Heureusement, comme dans les gros avions, des sacs sont à disposition si on se trouve incommodé. Nous n’en avons pas fait usage, mais c’était bon à savoir!

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Nous avons tourné autour de la piste, car le temps n’était pas génial pour une longue ballade. On a pu apercevoir la ville d’Auch.

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L’atterrissage s’est également fait sur l’herbe, après que le pilote ait déclenché les ralentisseurs des ailes du planeur afin de réduire sa vitesse. On a été un peu secoué. Une fois au sol nous avons aidé à ramener les planeurs vers le début de la piste.

Le temps commençait à s’éclaircir, la promesse de nouvelles émotions pour les pilotes.

 

 

 

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